La sainte patronne d’Orzola a bien veillé sur nous, ce village du nord calme, peu de monde, nous a bien plu. Un bon début pour escargoter.
Ce matin, Orzola, adiós, Arrecife, buenos días
Notre camp de base de quelques jours pour se promener dans le centre et le sud de cette île aux villages blancs sur fond noir relativement semblables, ce qui leur enlève beaucoup de personnalité. Une absence de diversité voulue qui rend les constructions uniformes et a sûrement évité, c’est heureux, une anarchie urbanistique grâce aux actions menées par les insulaires, César Manrique en tête.
L'ennui naquit un jour de .. Ils étaient quatre amis...(allez, un peu de poésie que diable!)
Derrière les vitres du bus, les maisons défilent, campagnardes ou urbaines, maisons aux toits plats, réserves d’eau et petits clochetons rigolos, fenêtres, volets et portes peints en vert ou bleu, sols de gravier noir parsemés de cactus, succulentes, plantes tropicales. Un plan de construction qui laisse peu de place à la créativité individuelle ?
Arrecife, l’appartement du 4ème bien équipé ouvre sur un grand balcon dominant le bassin (el charco de San Gines ) et une petite vue sur la mer. Les échanges par wattsap avec la réception sont assez impersonnels, bien que chaleureux et arrangeants, il faut s’habituer à ce mode d’accueil qui semble être la règle ici, une boîte à code à l’entrée pour la clé, un message en anglais sur wattsap et des fiches de police - détaillées - à remplir, tiens je croyais que c’était l’Europe, une union libre de pays modernes aux déplacements des ressortissants libres et non suivis…
Dans les rues d’Arrecife j’améliore nettement mon usage de gogole qui nous guide pas à pas, au secours, on est pisté ! Et tel Diogène brandissant sa lampe à huile allumée devant lui en plein jour, me voilà, Smartphone au poing, en train de parcourir petit point à petit point l’itinéraire de quelques centaines de mètres qui nous conduit de la « Estacion de guaguas » à l’appartement 24, codigo 1435…