8 janvier
Chiang Rai
Parc du teck et culturel de Mae Fah Luang
Dommage, le lac au lotus est à sec, c'est un peu tard janvier en saison sèche, mais le parc est magnifique d'arbres, d'orchidées géantes, de constructions aux charpentes en bois de teck, arbre décimé aujourd'hui en Asie.
Le temple noir érigé dans un autre grand parc par Thawan Duchanee, un autre artiste thaï mondialement connu présente beaucoup de créations assez noires, un style particulier qui retient notre attention. Mais ses peintures contemporaines sont dispersées et il y en a peu ici. Pour en savoir plus c'est ici.
Tableau de Duchanee derrière gueule de crocodile
9 janvier
Chang Saen sur le Mékong.
Mon meilleur souvenir de Chiang Rai sera sûrement ce restaurant italien aux pizzas et salades savoureuses. Une étape culinaire avant de repartir pour plusieurs semaines de cuisine asiatique diverse et variée, aux goûts souvent très inattendus.
Ce matin départ pour le fleuve Mékong à la frontière du Laos.
Façades publicitaires à Chang Rai
10 janvier
Triangle d'or: le musée de l'opium
Chiang Saen, petite bourgade provinciale au bord du Mékong, face au Laos. Tranquille, calme, décodages du quotidien difficiles, très peu d'étrangers européens. A deux pas, la jonction des trois pays du Triangle d'or. Les bus arrivent, les passagers descendent, font leur selfie, pausent devant le monument, repartent.
Le hall de l'opium met en scène de manière vivante, l'histoire, les guerres, les méfaits et les bienfaits du pavot. Intéressant, une occasion de perfectionner notre anglais (ou d'apprendre le Thaï, mais pour le Thaï, çà n'a pas vraiment marché...
Pour les affres de l'opium c'est ici.
En savoir plus sur le triangle d'or c'est ici.
Le monstre du Mékong
11 janvier
Chiang Saen
Initiation à l'anglais facile et au barbecue chinois dans cette petite ville ou personne quasiment ne parle anglais. Trouver un taxi pour aller à la frontière du Laos demande un gros effort de traduction. Il faut dire que je m'en sors bien avec un anglais facile et Fanou renonce à ses phrases élaborées... qui parfois l'amènent à se passer de repas suite à une commande détournée par la langue...
Pour les brochettes du BBQ c'est facile, on choisit ce qu'on veut, tout est à 5 balles, on met çà dans un petit panier, il ou elle fait griller au charbon de bois et tu manges tranquille, et si tu peux, les jambes en lotus.
Pour le barbecue thaïlandais c'est encore facile, il suffit de regarder les voisins, de commander en thaî, de se faire expliquer ce qui va dans l'eau de la fondue et ce qui va sur le grill. En gros, légumes pour la soupe et viandes pour le grill, ou le contraire selon tes goûts.Tu peux donc cuisiner ta propre soupe ou/et grillades à partir d'une série d'ingrédients que tu as commandés sans trop savoir ce que c'est.
On s'en sort bien, après une bonne heure il ne reste rien, sinon un plat de morceaux de viande qui pourrait bien ressembler à de la couenne de porc...
Et on s'est bien régalé.
Un saut gastronomique large entre les pizzas précédentes et cette pratique banale ici.
Assis par terre sur des nattes ou sur des petites chaises, en famille ou à deux, verre de bière ou de whisky à la main, sur des braseros en terre, au feu de bois ou sur des "Hotpots" électriques, tout le monde fait son BBQ le soir au bord du fleuve.
Pour la liste des ingrédients c'est ici
Pour la mini série photos gastronomiques c'est ici
Et pour les brochettes c'est ici aussi
Barbecue et fondue au "Hot pot"
12 janvier
Dimanche - Frontière Laos
Chiang Khong et Huai Xei
8h - La voiture commandée la veille mais incertaine se matérialise, à l'heure. La route à 3 ou 4 voies est excellente, récente, rapide à travers la montagne et aux belles vues sur le fleuve.
9h - Frontière Thaï, moderne, rapide, locaux neufs. RAS, nos sept jours de Thaïlande sont estampillés.
9h15 - Un bus obligatoire pour traverser le pont construit en 2013, qui accélère les transport vers le Laos, et surtout la Chine à peine à 200 km de là. Beaucoup de camions de gros tonnage. Beaucoup d'étrangers aussi , européens à cette frontière.
9h30 - Frontière laotienne. La demande de visa est sans problème moyennant de remplir les deux imprimés, de donner une photo et payer 30 USD, en dollar seulement, bureau de change, ou tire-billets tout proches. Un USD en plus pour les préposés car c'est dimanche. On fait la queue entre voyageurs, jeunes ou vieux, seuls ou en voyage organisé, européens quasiment à 100%.
10h 30 - Taxi à l'arrière du baché pour Huai Xaï à quelques km.
10h 45 - Installation rapide à l'hôtel/guesthouse. On aurait pu accrocher le bateau ce matin.
Cette charmante bourgade tranquille nous plait bien et le monastère en hauteur nous attire avec ses drapeaux et bouddhas colorés, la vue sur le fleuve prête au rêve et à la méditation. On dirait que les moinillons travaillent dur aujourd'hui dimanche.
Moinillons à la brouette.
13 janvier
Bateau pour Louang Prabang
Nuit à Pakbeng
11h - Le bateau partirait bien à l'heure, mais à l'évidence, le nombre de billets vendus ne correspond pas au vraiment au nombre de sièges disponibles et le temps de décider de faire venir un deuxième bateau, le départ s'amorce à 12h30.
Trajet agréable entre les rochers et les plages du fleuve au courant parfois un peu rapide, au son des chants patriotiques du groupe de GGBAL devenant franchement désagréables après quelques heures... (GGBAL : Grands Gros Bières, Allemands, Laotiens).
Berges très rocheuses, noires, d'origine volcanique ou pentes montagneuses sauvages de forêts de bambous ou de tecks dont pas mal de décimées.
17h30 - Arrivée un peu folklo à Pakben pour passer la nuit. Les différentes masses, touristes, accueillants, bagages, porteurs, racoleurs de guesthouses, s'entrechoquent un peu sur la rive pentue peu aménagée pour recevoir ces passagers trop bien chaussés qui ont du mal à monter ces escaliers, bien raides il faut le dire. On s'en tire bien avec un porteur pour gagner la Guest House à quelques petites longueurs de là.
18h - Installation à l'hôtel et pour changer un bon repas indien au restaurant d'en face.
Pour le bateau c'est ici.
Pour l'orpaillage c'est ici.
Le monstre à la ficelle.
14 janvier
Bateau pour Louang Prabang
Devenir savant sur le Mékong c'est ici.
Une journée de paysages un peu lassante en fin de course. L'inconfort et la surcharge de passagers touristes ou locaux rend désagréable ce trajet. Une vraie "bétaillère" qui enfourne des clients, les entasse, locaux au fond sur les sacs, touristes sur des demi sièges... Bref une belle exploitation du tourisme de passage. Les arrêts pour déposer des laotiens au bas de villages que l'on ne voit pas, sont assez folklo et rompent la monotonie. On est près du chauffeur, c'est une bonne place pour voir s'ouvrir le paysage complet, dans la file des sièges surchargés on ne voit pas grand chose.
Les photos du fleuve c'est ici.
La bande des barques c 'est ici.
Pirogues sur Mékong
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