"Eco le isole, c'é la Sicilia"
"Ici ce sont les îles, là-bas c'est la Sicile !" nous dit "Taxi Santi" notre chauffeur guide qui nous amène faire un tour de l'ïle, en un très bon français. "La-bas", il montre l'Etna, majestueux sommet enneigé et fumant.
Une rencontre intéressante, il est très documenté en vulcanologie et environnement, rien ne lui échappe, attentif à son public il connait ses paysages et lieux, plantes et pierres sur le bout des doigts. Au delà des sites, il parle de son île, la station de désalinisation première et unique des îles, la fromagerie, l'école jusquà la troisième, la station de stockage du fuel et la centrale électrique, le port et les plages blanches et noires, bondées en été. Il est allé habiter en haut au "Piano" le plateau au sein de l'ancienne caldera, une grande maison ancienne au milieu d'une forêt de chênes verts... bien frais l'été, un peu froid l'hiver. "Mais au moins ici il n'y a pas de touristes, on est tranquille après le travail.
Son job ce sont les tournées de l'île avec son minivan, en français, anglais, italien. Une très bonne prestation.
Les hydrofolls se succèdent au port, déjà en cette saison et les groupes venus du continent passent vers le sommet, doubles bâtons en mains loués chez Paolo, l'homme Kiloutou de l'île.
"Il y a bien Luigi, l'allemand, mais ce n'est pas bon, il fait cavalier seul et on l'apprécie pas trop" nous dit "taxi Santi", Paolo c'est mon frère.
Milieu fermé, pesanteurs familiales, domaines réservés, coopération entre natif locaux ou régionaux, ici on vit exclusivement du tourisme. L'urbanisation, assez incohérente après la guerre s'est peu à peu canalisée, toits bas et beaucoup de végétation souvent plus que luxuriante. "Les eucalyptus, ils viennent d' Australie, les chênes verts c'est bien de la Méditerranée, la spécialité ici, c'est le vin de Malvoisie regardez les vignes sur ces côteaux.Puis il montre une photo, dessin des fonds sous-marins autoure des îles, des volcans partout sous l'eau, impressionNant !
