Lundi 15 avril – En attendant le port de Palerme – 5h30-Mer Tyrrhénienne
Nuit sombre, mer un peu agitée, bateau « pétole ». Au loin les lumières d’un autre ferry qui ne nous lâche pas…
Hier, la ligne 1 du métro (superbe) nous mène jusqu’à la Via Lérida, et après quelques centaines de mètres d’escaliers roulants nous émergeons dans le vieux Naples des guides touristiques. Nous laissons les sacs dans un magasin de chaussures (Merci « Bounge », l’Uber des déposes bagages) et
journée sous un ciel morose, un peu longuette d’autant que l’accueil du ferry à 18h au port est déplorable, inexistant, discourtois, bref totalement naze !
Le quartier espagnol se partage entre ruelles étroites bondées de restaurants et de boutiques et ruelles vides qui puent la misère au sens propre et figuré. Même les fresques respirent la dèche… Rien de bien nouveau. Comment s’en sortir lorsque l’on nait ici, entre linge suspendu aux fenêtres et cours intérieures délabrées toujours humides et sombres, à la limite de l’effondrement. Une grande artère piétonne moderne (Via Lérida) le longe, domaine des vendeurs ambulants indiens ou pakistanais, mais comment et pourquoi tous ces amas de coques de téléphone, plusieurs centaines au moins sur chaque chariot… que se cache –t-il derrière ?
Tiens « Grande galerie d’art nationale » Caravage, etc... et une expo Warhol. Ah on va trouver notre bonheur au calme… Splasch ! Fermé le lundi ! On se met à l’abri de la foule sur une placette peu fréquentée.
A côté, foule, bruits, odeurs, smartphones en main, boutiques de luxe et misère sur le trottoir, sollicitations diverses…, la vie ?
Journée en demi-teinte dans un environnement hyper pollué.
Mais Naples… je reste sur ma faim, cette grande ville m’attire, y revenir plus longtemps ? C’est un autre voyage.